L'acteur et comédien new-yorkais Michael Rapaport s'est emporté mardi sur les réseaux sociaux dans une vidéo montrant un voleur à l'étalage, sortant effrontément d'un magasin de Manhattan. "Je ne peux pas croire que je vois cette merde", "Je suis Rapaport", "Ce putain de gars vient de remplir ses deux sacs avec tout ce qu'il y a dans le Rite Aid, juste ici sur la 80ème [rue] et la première avenue, il marche dans la rue comme si c'était du Gucci."
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Etrange le signe de la tête au vigile en sortant ....
Le type de la sécurité ne bronche pas, limite il lui ouvre la porte en lui souhaite une bonne journée .
Vivement l'importation en France de cette pratique .
dit-il avant de remonter dans ça bugatti
26/01/2022 à 12:28:42Bien vu la sécu ! Bien vu !
Il donne une bonne image de la profession !
Grand, balèze, mais rien dans le froc !
Et dans la cervelle non plus d'ailleurs !
Je préfère me dire que ce mec là est blazé car trop l'habitude et trop d'impuissance à agir, face à ce genres de situations qui arrivent à longueur de journée sans que la justice ne fasse rien.
Et Malo ! Je te vois tout de suite venir, mais sache que dans 99% des cas, ce ne sont pas des produits de première nécessité qui sont chourés.
Dans la sécu, nous ne sommes pas tous des gros cons sans cœur et sans pitié !
Je ne crois pas que se soit un problème de sécu, ça me fait penser à la "proposition 47" de 2014 en Californie, qui partait d'une bonne intention mais qui depuis part un peu en vrille.
Pour info c’est: "Les vols à l'étalage sans violences ainsi qu'un certain nombre de fraudes sont désormais requalifiés comme de simples délits, pour que la valeur des biens dérobés ou concernés n'excède pas 950 dollars." A l'époque c'était pour désengorger les prisons.
Pour New-York je sais pas sa législation, mais le point commun avec la côte ouest c'est quand même visiblement la trouille d'intervenir, et probablement plutôt pour des raisons légales. Peut-être de devoir utiliser la force contre ce qui n'est désormais qu'un simple délit, et au pays des avocats...
Les étasuniens sont fascinant, cette facilité à passer d'un extrême à l'autre...
T'es dans la sécu? Perso j'ai jamais dit qu'il y a que des gros cons. Comme pour les flics tous ceux qui ont un pouvoir de coercition je les classe en deux catégories, assez distinctes il faut bien le dire: Les bons je les respecte infiniment, les mauvais je les méprise profondément. Tu vois je n'ai pas de milieu.
Si t'es pas fait pour ce job, ou que tu le fais pour des mauvaises raisons t'attend pas à ma pitié. Et si c'est un job pas facile, démissionner c'est très facile.
C'est un "tu" général, je ne m'adresse pas à toi majorcrisis.
Quant au débat sur le vol, de première nécessité ou pas, il est vaste. Mais je mettrais plutôt le curseur sur "avec ou sans violence" et "particulier, commerçant ou grosse boite".
Et je réserve ma hargne contre les voleurs "honnêtes", les cols-blancs et autres mafias légales.
Je ne sais pas spécialement comment ça se passe aux states.
Mais je sais à peu près comment ça se passe en France, nôtre profession est "encadrée" par le CSI. Je dis "à peu près" car entre la théorie et la pratique il y'a un gouffre. Par exemple, le vol est un crime passible d'emprisonnement ! Que ce soit pour un croissant ou une machine à laver, tu dois interpeller l'individu. "avec force, mais sans brutalité"
Et là ! Tu la vois venir la subtilité là ?
Qu'est ce que c'est la force, qu'est ce que c'est la brutalité ?
Ben ça, c'est en fonction du connard ou de la connasse, (oui de la connasse) car ça, comme l'a dit un collègue dans une vidéo juste en dessous, ça arrive de plus en plus fréquemment, car "elles savent quand tant qu'homme, on ne peut rien dire et ne rien faire contre elles" on doit faire appel à une collègue (quand il y en a une, ce qui est rare) ou du personnel féminin voir les forces de l'ordre (si t'as besoin de rien, appelle les, sinon…).
Donc la moindre intervention de notre part, le simple fait d'interpeller quelqu'un par la voix, peut prendre des proportions inimaginables ! Mais cela va beaucoup plus loin ET C'EST CE QUI ME GONFLE AU PLUS HAUTS DEGRÉS, c'est que aujourd'hui TOUT EST RACISTE ! Tout de suite, tu es considéré comme un raciste, oui parce que je confirme aussi que dans la majorité des cas, ce sont les mêmes profils auxquels on a à faire, toujours. Moi blanc, français, je me faisais traiter de "sale blanc, de sale français, de gwer, et de raciste voir autres grognements dont je ne comprenais pas le dialecte", et le tout dans la même phrase (cherche la logique). Mes collègues dont la majorité sont blacks ou rebeux, également, à savoir esclaves, sale traîtres, vendus… par contre eux, je te passe les réponses et le répondant qu'ils pouvaient avoir ! Si je m'étais permis de dire ne serait-ce qu'un dixième de ce que mes collègues rebeux répondaient à ces putains de voilées ou ces saloperies de racailles ! Le soir même, je me serais retrouvé en "gard'av", et ma carte pro je pouvais en faire des confettis.
Donc en ce qui concerne les vols avec violence, insultes, c'est le quotidien, que ce soit dans un grand groupe ou chez un commerçant, de toute façon c'est toujours le petit personnel qui prend, agent de sécu, caissières, caissier… Et toujours face à des raclures qui sont connus de la justice, avec un casier long comme le bras, mais contre qui la justice ne fait rien.
Entre les directeurs de magasins qui nous prennent pour des power-rangers et nos chefs de sécu qui nous disent de ne pas prendre de risques pour un croissant… on relativise comme on peut et on intervient comme on peut, avec les moyens juridiques qui nous couvrent, c'est-à-dire que dalle ! Car la "légitime défense" dans un magasin, tu peux oublier ! Devant un juge, ça ne tiendra pas. A moins d'être enfermé dans une cage et qu'ils soient dix à te mettre sur la gueule, dans quel cas tu auras vraiment du mal à te défendre, dans tous les autres cas, le juge te dira que tu avais la possibilité, même l'obligation de t'enfuir.
Et je te le redis la QUASI-TOTALITÉ DES INSULTES ET DES AGRESSIONS AUXQUELLES ON A À FAIRE SONT À CARACTÈRES RACISTES. je te donnerai juste un dernier exemple avant de conclure : la racaille de merde qui rentre dans le magasin pour prendre sa putain de redbull de merde et qui fait un détour par le rayon frais pour cracher un gros mollard sur le premier paquet de jambon qu'il trouve et ensuite passer en caisse en faisant preuve d'un irrespect total à l'égard de la caissière, si ça ! Ça n'est pas un acte de racisme, alors dit moi ce que sait ?
Parce que nous là, on ne peut rien dire ! Obligé un arabe d'acheter le paquet de jambon qu'il vient de dégrader, c'est le coup à se retrouver avec toutes ses associations de merde "SOS raciste, et touche toi mon pote" sur le cul.
Pour moi, il y'a bien assez de racistes en France, pour qu'on ait besoin d'accueillir les racistes des autres pays, qui viennent en France pour se reproduire comme des rats et toucher les allocs et ensuite dire qu'on les entasse dans des hlm. J'en ai un très bel exemple devant chez, de polygames salafistes, qui se reproduisent, qui s'entassent, et qui ne s'occupent même pas de leurs gamins, gamins que l'on retrouvera tôt ou tard à faire chier dans les magasins.
Toi, tu préfères réserver ta hargne contre les truands en cols blanc, c'est une chose que je comprends et que je partage tout à fait. À une différence ! C'est que pour moi, une merde, qu'elle soit au sommet d'un gratte-ciel ou en train de rouler dans un caniveau ! Une merde reste une merde. Quelque soit son origine ethnique sociale ou culturelle.
Tout en espérant qu'il n'y ait aucune animosité entre toi et moi, juste que la réalité du terrain m'a fait voir les choses différemment.
Cordialement Cher Ami.
Aucune animosité majorcrisis, aucune raison à cela, on échange. Et ton point de vue est plus qu'intéressant.
C'est sûr que sur le terrain et les mains dans le cambouis toutes les théories sociologique doivent sembler bien loin.
Après je ne vis pas sur une autre planète non plus, même si je suis pas au coeur de l'action comme toi je vois ce qu'il se passe, et j'ai vu arriver les choses aussi.
Et ce fameux racisme anti-blanc, toute sa genèse et sa chronologie je le calcule pas trop mal.
Mais c'est toujours le même vieux débat, tu peux comprendre les tenants et aboutissants d'un phénomène social, il n'empêche qu'il arrive qu'individuellement telle ou telle personne est juste une merde.
Pour résumer un ghetto, géographique ou dans la tête, est pathogène. Mais si ça crée un sociopathe, tu pourras mettre tout le contexte sociétal pour l'expliquer ça restera un sociopathe. Et qui devient donc à son tour un problème aussi important que le système qui l'a créé.
C'est subtil, mais là je crois qu'on peut se rejoindre.
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